Le Bobcat cure les poulaillers

Publié : 16 décembre 2024

SARL Daniel Jaffré, à Gourin (56) - Daniel Jaffré achète sa première chargeuse Bobcat en 1986 pour curer les poulaillers de son épouse. Rapidement, il en fait son activité principale et démocratise l’outil en agriculture.

En 1983, Sylvie Jaffré reprend l’élevage familial de dindes à Gourin. Deux ans plus tard, l’exploitation s’agrandit avec l’achat d’un bâtiment de 2 600 m2. Daniel, le mari deSylvie, est alors embauché comme salarié. « Ce bâtiment date de 1967 », indique-t-il. « Il n’est pas très haut et il a trois rangées de poteaux. Tout cela ne facilite pas le curage. »

En 1986, Daniel Jaffré se rend à la foire agricole de Trégourez avec la volonté d’acheter un petit tracteur sans cabine capable d’évoluer dans le bâtiment.

Je suis finalement tombé sur le stand Bobcat, qui faisait une démonstration de leur modèle 543. La marque n’était pas du tout connue en Bretagne. Je ne la connaissais pas moi-même.

Daniel Jaffré
Daniel Jaffré

Convaincu par sa petite taille et sa maniabilité, le Morbihannais achète l’engin et devient le premier client français à s’en équiper pour une activité agricole.

Une flotte de 6 chargeuses

« Au début, je ne l’utilisais que pour nos poulaillers » , se rappelle Daniel Jaffré. « Mais à l’époque, il y avaitbeaucoup d’éleveurs de volailles à Gourin et le bouche-à-oreille a bien fait son travail. » Très vite, l’anciensalarié agricole commenceà curer les bâtiments de ses voisins les week-ends. « La machine faisait facilement 2000heures par an », précise-t-il. En 1991, il s’installe à son compte pour en faire son activité à temps plein. Aujourd’hui, Daniel Jaffré rayonne sur un 80 km autour de sa commune et possède une flotte de 6 chargeuses. « J’en ai une qui fait seulement 90cm de large, idéale pour les plus petits poulaillers », explique-t-il. « La plus récente a été achetée il y a un an et demi. C’est le tout dernier modèle S76 de chez Bobcat. Elle est plus confortable et plus économique en gasoil. Mes deux machines les plus anciennes n’ont pas loin de 9000 heures. »

Une panoplie de godets

Pour ses chantiers de curage, Daniel Jaffré équipe ses chargeuses avec des godets releveurs de 2,30 à 2,50 m de large. « Quand le godet est levé à fond, les vérins hydrauliques prennent le relais et permettent de gagner 1,10m de hauteur. C’est indispensable car tous les clients ont des remorques très hautes. » Une fois le poulailler vide, le godet est remplacé par une balayeuse pour les finitions. Après chaque intervention, les chargeuses sont lavées avec minutie. « La poussière est très corrosive », explique l’entrepreneur. « C’est pourquoi il est primordial d’avoir une cabine bien fermée et climatisée. Sans quoi, on ne peut pas travailler » . Le Morbihannais cure également quelques stabulations, notamment en hiver. Dans ce cas, les engins sont équipés de godets grappin.

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